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     L'homme voudrait être poisson et oiseau,

    Le serpent voudrait avoir des ailes,

    Le chien est un lion désorienté,

    L'ingénieur veut être poète,

    La mouche étudie pour devenir hirondelle,

    Le poète essaie d'imiter la mouche,

    Mais le chat,

    Ne veut être que le chat,

    Et chaque chat est chat,

    De la tête à la queue

    (Pablo Neruda)

     

     

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          "Alors que le chien donne, le chat est" .

     

         "Cette idole à la grâce immortelle dont les pauvres humains n’ont pas toujours su reconnaître les qualités, cet être majestueux, insoumis, mystérieux, voluptueux, babylonien, détaché, cet éternel compagnon des artistes supérieurs, ce parangon de beauté, ce frère de la poésie, doux, sérieux, au caractère de patricien : le chat" .

     

      ( Des Chats et des Chiens -1926- de Lovecraft )

     

     

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       Loin d'être fan de Lovecraft il faut reconnaître que ces quelques écrits sur le chat sont magnifiques . En effet, Lovecraft était angoissé voir terrifié par de nombreux sujets, allant de l'océan, et tout ce qui a trait à la mer (le personnage de Cthulthu est directement associé à cette phobie), l'étranger (Lovecraft était un raciste et un xénophobe maladif), l'espace (la majorité des horreurs de la cosmogonie de Lovecraft possède ses origines dans l'espace le plus profond), et la femme (il n'y a quasiment aucun personnage féminin dans son œuvre, et les quelques rares cas sont toujours associés au mal, au vice et au pêché).

     

     


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        " Hautain, libre, mystérieux, voluptueux, babylonien, impersonnel, il est l'éternel compagnon de la supériorité et de l'art - incarnation de la beauté parfaite et frère de la poésie - le chat doucereux, grave, savant et patricien." H.P. Lovecraft (1890-1937) 

     

       Certains chats sont devenus aussi célèbres que leur maître : Muezza de Mahomet, La Ménine Du Bellay, Sizi qui vivait au Gabon avec Albert Schweitzer. Le Docteur Schweitzer avait appris à écrire de la main droite alors qu’il était gaucher pour ne pas déranger son chat qui dormait en général sur son bras gauche.

       De nombreux écrivains ont rendu hommage à leurs félins. Entre autres Théophile Gautier, Alexandre Dumas qui fonda une Ligue pour la défense des félins avec Guy de Maupassant, Anatole France et Charles Baudelaire .

     

     

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                                                                    (J.Prévert et son chat)  

     

     

     


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               " Le chat est d’une honnêteté absolue : les êtres humains cachent, pour une raison ou une autre, leurs sentiments. Les chats non . "
     (Ernest Hemingway)

     

     

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      " ...... Les gens qui aiment les chats évitent les rapports de force. Ils répugnent à donner des ordres et craignent ceux qui élèvent la voix, qui osent faire des scandales. Ils rêvent d’un monde tranquille et doux où tous vivraient harmonieusement ensemble. Ils voudraient être ce qu’ils sont sans que personne ne leur reproche rien.

    Les gens qui aiment les chats sont habiles à fuir les conflits et se défendent fort mal quand on les agresse. Ils préfèrent se taire, quitte à paraître lâches. Ils ont tendance au repli sur soi, à la dévotion. Ils sont fidèles à des rêves d’enfant qu’ils n’osent dire à personne. Ils n’ont pas du tout peur du silence …

    Les gens qui aiment les chats ne supportent pas les entraves ni pour eux-mêmes ni pour les autres… Ils rêvent bien sûr que l’amour aille de soi, sans effort, et qu’on ne les quitte jamais. Ils ne veulent pas obtenir les choses par force et voudraient que tout soit donné …
    Les gens qui aiment les chats sont souvent frileux. Ils ont grand besoin d’être consolés. De tout. Ils font semblant d’être adultes et gardent secrètement une envie de ne pas grandir. Ils préservent jalousement leur enfance et s’y réfugient en secret derrière leurs paupières mi-closes, un chat sur les genoux …

    J’aime les chats . "

     

    (Source : Anny Duperey, Les chats de hasard, 1999)

     

     

     


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         Cette illustration met en scène l'une des plus célèbres comptines de la langue anglaise : Hey Diddle Diddle .

         Trés populaire elle se traduit ainsi :

     

         " Le chat et le violon

           La vache par dessus la lune à saute-mouton

           Le petit chien a ri

           De voir cette fantaisie

           Et le plat avec la cuillère s'est enfui "

     

         Le titre de cette comptine est l'équivalent français de " Diguedon, don don "

     

     

          hey_diddle_diddle_colour.jpg

                                            (Illustration plus moderne et colorisée)

     

     

      (Source l'Agenda des chats de GEO)

     


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        L'expression anglaise ''It's raining cats and dogs'' correspond à notre expression française ''il pleut des cordes''. 
    La France regorge d'expressions imagées de ce genre, force est de constater que l'Angleterre aussi !!!!!

        Beaucoup d'explications semble étayer l'origine de cette expression, mais à priori l'explication de cette expression se partage réellement entre deux possibilités :
    La première étant que dans les anciennes fermes de l'Angleterre, les animaux domestiques, tels que les chats et les chiens, dormaient dans les combles, au-dessus des chambres.
    Mais lorsqu'il pleuvait, le toit étant bien souvent mal isolé et peu imperméable, les animaux surpris par les gouttes de pluie couraient se réfugier au niveau du dessous, c'est-à-dire dans les chambres !
    La seconde possibilité pour l'explication de l'expression ''it's raining cats and dogs'' remonterait au 16ème siècle.
    A cette époque, en Angleterre, les rues des villes étaient bien souvent parsemées de déchets en tous genres.
    On pouvait même y trouver des carcasses d'animaux morts, dont des corps de chats et de chiens, qu'on laissait négligemment çà et là.
    Les tas d'ordures étaient tels que lorsque l'on passait dans la ville, on aurait pu s'imaginer que, juste avant, il avait plu des chats et des chiens !

     

         Les chats ne sont pas toujours à l'honneur dans les expressions anglaises .  Ainsi "j'ai un chat dans la gorge" équivaut en anglais à "j'ai une grenouille dans la gorge" !!!!!! 

     

     

     

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                                                                            Gravure anglaise de 1820   

     

     

     (Source les petites énigmes du quotidien)  


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                                                   " Les chats amoureux

                                            Ont un air dépité :

                                            Village irradié "

     

     

     (Source Aprés Fukushima - recueil de haïkus du cercle Seegan)

     

     

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           Le haïku est un petit poème composé de trois vers respectivement de 5, 7 et 5 syllabes. Il comporte toujours une référence à la nature. Il exprime une sensation ténue, une impression ineffable, il rend compte d'une sorte d'illumination, d'étonnement éprouvé par le poète devant des choses communes, banales: le bruit de la pluie, le reflet de la lune dans l'étang, un objet, un animal, un marcheur solitaire, etc.
    Il est important de noter que le but du haïku est de nommer les choses directement, d'où l'absence caractéristique de la métaphore, qui est un moyen détourné de dire la réalité. Les choses dans le haïku ne sont pas là comme symboles, ne renvoient pas à une signification située au- delà du sens littéral, elles sont nommées pour elles- mêmes. Le haïku doit se lire à la lettre.

    La saisie de cet instant privilégié requiert un effacement de l'énonciateur et du langage (emploi de mots simples et concrets) et une grande concision. Pour permettre au haïku de suggérer beaucoup en peu de mots, on a créé une espèce de code: d'abord, chaque poème s'associe à une saison, qui peut être indiquée directement ou sous-entendue par un mot; ensuite, des interjections ou des exclamations particulières sont employées pour suggérer le sentiment, l'état d'âme du poète (ya, qui correspond en français à oh! ou ah!, kana qui est l'équivalent de que, quel, comme, etc. et keri); puis, on utilise des procédés comme l'allitération et l'onomatopée pour donner au poème une grande musicalité (à noter: il n'y a pas de rime, elle est remplacée par des répétitions de mots ou de sons). La structure du haïku est généralement celle-ci: les deux premiers vers présentent un fait ou évoquent un lieu, un moment, puis au dernier vers il y a une chute, un élément inattendu qui étonne. L'effet de surprise est important: c'est lui qui donne au haïku son caractère insolite, fantaisiste et parfois humoristique.

    Dès sa création au XVIe siècle, le haïku a jouit d'une faveur sans égale au Japon (malgré quelques moments d'éclipse). La pratique du haïku implique, malgré les apparences, une grande convivialité: en effet, jusqu'à la fin du XIXe siècle, on organisait des réunions où les professionnels du genre décernaient des prix à ceux (disciples ou autres) qui avaient écrit les meilleurs haïkus; et au XXe siècle, les haïkistes se réunissent pour lire et discuter de leurs oeuvres. Ainsi le haïku a toujours favorisé les échanges et les interactions, et André Delteil affirme même qu'il est un "facteur important de renouvellement et de transmission de la culture": sagesse proche de la doctrine zen, images de la nature, etc ......

     

     Le haïku est issu de trois genres poétiques: le waka ou tanka, le tsugi-uta ou renga (vers liés) et le haïkai-renga (vers- chaînons amusants). Ces poèmes comportaient une ouverture de trois vers (hokku, 5-7-5 syllabes) qui servaient à situer le texte par une allusion à la saison en cours. Au XVIe siècle, pour réagir contre le formalisme qui avait affadi ces genres, des poètes ont décidé de faire de ces trois vers un nouveau genre poétique: le haïkai (le mot haïku est du XXe siècle), qui signifie badinage. Cette espèce d'épigramme amusante est vite devenue un divertissement, une sorte de jeu de société pour la bourgeoisie japonaise de l'époque. Ce n'est qu'avec Bashô, au XVIIe siècle, que ces trois vers acquerront le statut de genre poétique sérieux.

    Le haïku est encore pratiqué au XXe siècle, mais d'une manière différente. La plupart des haïkistes ont rejeté les règles traditionnelles du genre, comme la métrique contraignante et la référence à la nature. Ce qu'ils ont gardé, c'est l'idée de saisir un moment fragile, une sensation fugitive dans un poème bref et simple, dans une forme minimale. Le contenu s'est diversifié: les haïkistes parlent de la ville, des choses de la vie moderne, etc.

    La forme brève est omniprésente aujourd'hui en poésie. Un grand nombre de poètes, qui ne sont pas forcément des haïkistes, pratiquent une écriture dépouillée, condensée, fragmentaire, proche de l'indicible, du silence. L'influence du haïku est donc considérable en poésie contemporaine .

     

     

      Quelques haïkus sur le chat :

     

      Je suis chat

       Je regarde

       A côté des hommes

     

     (Jacques Bussy, haïku in Le chat sourit, 1979)

     

       Le petit chat

       Qu'on pèse sur la balance

       Poursuit ses jeux

     

     (haïku du poète japonais Issa, XIXe siècle)

     

       Tapi dans la neige

       Un chat blanc

       Ses yeux le trahissent

     

     (haïku de Charles Simond, Eléments, 2004)

     

       Oiseaux dans les platanes

       Bougez !

       Je possède la vitre

     

     (Jacques Bussy, haïku in Le chat sourit, 1979)

     

       L'ennui chez les hommes .

       Comment vivent-ils

       Sans nous ?

     

     (Jacques Bussy, haïku in Le chat sourit, 1979)

     

       Les amours du chat

       Oublieux même du riz

       Qui colle à ses moustaches

     

     (Haïku du poète japonais Taïgi, 1709-1771)

     

     

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         « Chat gourmand rend la cuisinière avisée. »
               Proverbe occitan .

     

         « Le chat ronronne le présent. Le chat est toujours dans aujourd'hui... Le chat mijote et ne bout jamais. Le chat est un animal concentré, un poêle à combustion lente. »
              de Paul Morand .

     

         « L'idéal du calme est dans un chat assis. »
              de Jules Renard .

     

          « De tous les animaux, seul le chat atteint une vie contemplative. »
              de Andrew Lang .

     

     

     

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