•    " ....... Je me souviens de cette femme, un soir, qui pleurait... C'était chez des amis. On se donnait des nouvelles des enfants. Elle avait dit simplement « Mon petit chat est mort ». Et elle s’était mise à pleurer… Et, dans un coin du salon, un monsieur avait dit à un autre, en haussant les épaules : " ce n’est qu’un chat, quand même !... "
    Ce n’est qu’un chat !... Mais c’est immense, un chat, vous ne savez pas, Monsieur ? C’est immense… Vous n’en avez pas, évidemment, et vous ignorez que l’on peut avoir, lorsqu’il s’en va à tout jamais, autant de chagrin que s’il s’agissait d’un enfant… Aux gens qui n’en ont pas, ça paraît sacrilège…Comment peut–on comparer, n’est ce pas ?...
    C’est parce que vous ne savez pas, Monsieur. Vous ne savez pas la place que ça prend, un chat, dans une vie – ces yeux d’or qui vous dédient un regard d’éternité, cette patte douce qui se pose sur votre main, ces mouvements qui sont la beauté et la grâce et dont chacun exprime une sensation, un sentiment, et cette tête ronde et dure qui se colle à votre tempe pour vous dire je t’aime aussi…
    Tout cela, Monsieur, vous ne le savez pas, et quelque chose vous manque.
    Mais je ne sais pas si je dois vous plaindre ou vous envier… Parce que vous ne tremblez pas chaque fois qu’il tousse, ou éternue, ou n’a pas faim ; chaque fois qu’il s’est battu et que l’on cherche, dans son poil, la trace des morsures et des griffes ; chaque fois qu’il rentre tard et qu’on ne sait pas si, dans la rue, un imbécile, qui roulait trop vite, ne l’a pas projeté contre un mur, désarticulé, brisé…
    Mais vous ne connaîtrez jamais non plus, c’est vrai, le bonheur d’un amour gratuit partagé. Parce que les chats, Monsieur, c’est tout le contraire de ce que certains racontent : c’est tendre, c’est bon, c’est fidèle, c’est lucide, c’est intelligent, c’est doux et ça vous dit des choses… Tant de choses !...

    Dors, ma petite Moune, dors… Tu sautais moins bien, ces jours- ci… J’ai dit à ta maman : « il saute moins bien… Il vieillit, peut – être ?... Il a hésité dix fois avant de bondir sur le rebord de la fenêtre… »
    Je ne veux pas y penser. Il sera bien temps…Ce qui doit arriver un jour, c’est vrai pour tout le monde. Mais ça ne nous console pas de le savoir…
    Alors j’aurais voulu la prendre dans mes bras, cette femme que je connaissais à peine, et qui pleurait, et j’aurais voulu lui dire :
    « Je vous comprends… Pleurez tant que vous voudrez, pleurez sans vous soucier des autres. Eux ne savent pas, et moi si ........ "

    ( Extrait de « Le chat Moune et ses copains », de Philippe RAGUENEAU éditions Albin Michel )

       Ce texte se passe de tout commentaire .... il ressort une telle émotion, une telle beauté de cet amour de nos compagnons à 4 pattes !!!!!! 

     

    Si émouvant ......  

     


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  • Callis passe plus vite que son ombre ..... Photo ratée ? Je parlerai plutôt d'une photo drôle . 

     

    Trop tard !!!!!!!  

     


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  • Pour votre week-end je vous ai concocté 2 mosaïques faites avec des photos de fleurs de notre jardin !!!!! 

     

    Mosaïque :   

     

    Mosaïque :  

     


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  •   Né à Reims en 1949, Bernard VERCRUYCE découvrit très jeune la fascination des pinceaux grâce à son grand-père, Camille VAN HYFTE, un authentique naïf.
    Dans sa peinture, le chat apparut pour la première fois en 1979 et s'imposa doucement et naturellement dans son oeuvre.

     " Hiératique, tendre, mystérieux et serein, le chat retrouve chez VERCRUYCE ses vérités essentielles : beauté, perfection formelle, dignité, mais aussi mémoire vivante des plus antiques traditions...
     " Demain les chats", semble nous dire VERCRUYCE, plein d'amour pour ses modèles. Ses toiles et ses aquarelles, joyaux ciselés avec la patience d'un orfèvre, nous font songer à l'art des miniaturistes et des enlumineurs. Il y a du clerc médiéval chez cet artiste hors du temps et des modes qui peint le chat comme d'autres choisissent d'étudier des livres de sagesse.
    Vercruyce, compagnon du devoir du chat."
    Robert de LAROCHE. Ecrivain, lauréat du Grand Prix de l'Académie Française.

    " Le chat figure si bien la féminité que l'on souhaiterait qu'il symbolise aussi l'être humain en général, mais indiscutablement l'homme n'est qu'un pâle reflet de ce Dieu vivant. Et si quelques terriens lui consacrent leur vie ou leur oeuvre, ce n'est qu'une maigre compensation pour ceux qui "veillent" sur nous depuis la nuit des temps.
    Comme vous le constatez, la perfection est de ce monde. Faut-il encore "fermer" les yeux pour la voir. Moi, j'ai trouvé ma muse et vous ? .......... "

     

    Peintre de chats :

     

    ( Source Galerie Puget )

    On peut voir les magnifiques toiles de Bernard Vercruyce  aux Pays-Bas, en Suède, au Québec, En Bulgarie, en Belgique, en Italie, en Suisse et en Lituanie .  

     

     


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  •  Les chats qui veillent sur le plus grand musée de Russie :


          Les chats ont toujours été les grands amis des bibliothèques et des musées . Parce que les rats et les souris grignotaient volontiers vieux manuscrits et tableaux précieux comme vulgaires grains de maïs, de nombreux centres culturels ont fait appel à la gente féline pour garder les rongeurs à distance . Mais peu de ces communautés de tueurs sont aussi anciennes, aussi fournies, et peuvent se réclamer d'un passé historique aussi prestigieux et impérial que l'armée de chats qui défend le musée de l'Ermitage de Saint Pétersbourg en Russie . 

           Aujourd'hui, une équipe d'environ cinquante chats veillent sur ce complexe gigantesque, comme ils le font depuis plus de deux siècles et demi . Leur travail a commencé au temps ou l'Ermitage était encore un palais pour les tsars . En 1745, la fille de Pierre le Grand, l'Impératrice Elisabeth, décida d'en finir avec les rongeurs qui avaient envahi les batiments . Elle proclama un édit décrétant qu'il lui fallait " les meilleurs chats qui soient, et les plus gros, capables d'attraper les souris " . Elle demandait qu'ils soient envoyés au palais, accompagnés d'une personne chargée de prendre soin d'eux . 

           Le premier contingent de félins arriva peu de temps aprés . Il faut croire qu'ils s'acquittèrent bien de leur tâche puisqu'on les retrouvera sous le règne de tous les tsars qui se sont succédés . Ils survécurent également à la révolution communiste même si les descendants de la première génération furent décimés pendant la Seconde Guerre mondiale . Saint Pétersbourg avait subi pendant des mois le blocus allemand . La nourriture se faisant rare, la plupart des chats de l'Ermitage avaient fini en pâté !!!!!!!! 

           Aprés la guerre on reconstitua la troupe de chats de l'Ermitage . Si au temps des tsars elle était principalement composée de persans, elle est aujourd'hui un mélange de tous les chats perdus qui ont bien voulu élire domicile dans les sous-sols du palais . Les dons des employés, ainsi qu'une vente annuelle de peintures exécutées par les enfants du personnel du musée, suffisent généralement à payer les soins médicaux, le gîte et le couvert, histoire de varier le menu des chats, qu'ils n'en soient pas réduits aux seuls rongeurs qu'ils attrapent . 

           Bien que les chats ont le droit de patrouiller au dehors, on ne les laisse plus se promener dans les galeries et les halls d'exposition . A de rares occasions cependant, certains parviennent quand même à s'y glisser . Mais un dispositif de sécurité électronique a été installé, et dés qu'un chat s'introduit ou il ne faut pas, il esr immédiatement ramené dans ses quartiers . 

    (  Source des Histoires de chats qui ont changé le monde )


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